Accueil > Événements et publications > Publications > Infos CSE > Les entreprises françaises vont-elles réduire leurs effectifs malgré une bonne santé financière post-COVID ?

La crise économique du COVID-19 derrière elles, les entreprises françaises vont-elles vers de nouvelles réductions d’effectifs malgré une bonne santé financière affichée ?

20 Jan 2025
|

Une réduction des dispositifs de ruptures de contrats depuis 2022.

En 2020, la situation de pandémie de COVID-19 avait conduit les entreprises françaises à recourir aux dispositifs leur permettant d’alléger leurs effectifs et cela afin de passer ce moment d’incertitude ou personne ne savait vraiment de quoi serait constitué le lendemain.
Trois ans plus tard, le nombre de Plans de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) et de Ruptures Conventionnelles Collectives (RCC) initiés étaient en recul selon les derniers chiffres communiqués par la Dares.
Tous les PSE ou RCC initiés n’aboutissent pas. 20 % des RCC et 10 % des PSE ne sont pas validés ou homologués par l’administration.

Fier de leurs résultats, les entreprises françaises ont renforcé la rémunération de leurs
actionnaires.

Les dividendes versés en 2023 par les entreprises françaises, pour récompenser leurs actionnaires du risque encouru et montrer leurs solidités financières, atteignent des sommets (+36 % par rapport à 2019 et cela hors rachats d’actions (x3)). Cette situation devrait perdurée selon les prévisions d’Allianz GI qui estime une hausse annuelle de 6 % des dividendes versés pour les années 2024 et 2025.

Mais cette situation est-elle en train de changer pour les salariés ?

En effet, selon les prévisions publiées en octobre 2024 par l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE), l’année 2025 pourrait compter la destruction de plus de 150.000 emplois dans le secteur marchand et plus de 10.000 dans le non marchand.

Cette reprise de mesures sociales se retrouve en cette fin d’année 2024 avec les difficultés que rencontrent actuellement l’industrie automobile et le secteur de la chimie notamment. Le secteur de la chimie indiquait mi-octobre un risque de réduction de 8 % des emplois (15.000) d’ici 3 ans.

En cabinet également, nous notons davantage de recours à expertise concernant l’étude et l’accompagnement des CSE dans ces situations.

notre conseil ?

Vous aussi, n’hésitez pas à prendre contact avec un expert CSE si vous avez le moindre doute sur la pérennité de postes au sein de votre entreprise, afin d’échanger sur la situation et pouvoir réagir en amont de toutes annonces. Nous contacter

Pour mieux accompagner vos équipes dans ces situations, formez-vous à notre formation “Le rôle du CSE face aux suppressions d’emplois”.

Nos derniers articles